Simon Clément Associé, Associé directeur (bureaux de Québec et Trois-Rivières) et Avocat

Simon Clément Associé, Associé directeur (bureaux de Québec et Trois-Rivières) et Avocat

Bureau

  • Québec

Téléphone

418 266-3087

Admission au barreau

  • Québec, 1999

Langues

  • Anglais
  • Français

Profil

Associé directeur du bureau de Québec et Trois-Rivières

Simon Clément est l’associé directeur du bureau de Québec et Trois-Rivières.

En plus de veiller à la gestion de ces bureaux, Simon a pour mandat de développer la notoriété du cabinet dans la région et de mettre en œuvre le plan stratégique qui sera sous sa responsabilité à titre de membre du Comité de direction du cabinet.

Il œuvre en Droit des affaires ainsi qu’en litige et concentre sa pratique dans les domaines du litige civil, commercial et corporatif, notamment en matière de conflits entre actionnaires, rupture de contrat et injonctions. Il est également reconnu sur le marché pour son expertise en acquisitions et ventes d’entreprises et d’actifs.

Il préside la section Québec du Club M&A, créée en 2012, dans le but de faciliter les échanges et les transactions d'affaires dans le secteur privé des moyennes entreprises entre professionnels des fusions et acquisitions.

Conférence

  • La gouvernance de l’entreprise et la responsabilité de ses administrateurs
  • Développement récent sur les clauses restrictives et la Loi sur l’intégrité en matière de contrats publics

Publication

  • Construction, aspects juridiques, La Collection Blais, volume 10-2011

Formation

  • Techniques de plaidoiries, Barreau du Québec, 2005
  • LL.B., Université Laval, 1997

Conseils et associations

  • Membre du Conseil d'administration de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec (CCIQ), 2022
  • Membre du comité de direction du Cabinet (Lavery Avocats)
  • Président du CA de Les Création Pyro, producteur des Grands Feux Loto-Québec depuis 2021
  • Membre du CA de l'Office Québec-Monde pour la jeunesse, depuis 2018
  • Président de la division du Club M&A de Québec, depuis 2012
  • Membre du conseil consultatif du Club M&A,  depuis 2012
  • Membre du conseil d’administration et du comité de vérification de l’Hôpital Jeffery Hale- Saint-Brigid’s (2010-2014)
  • Membre du conseil d’administration et du comité de vérification du Conservatoire de musique et d’art dramatique du Québec (2010-2014)
  • Secrétaire et membre du conseil d’administration du Théâtre Périscope (2005-2007)
  • Membre du comité de la formation professionnelle Jeune Barreau du Québec (2003-2005)
  1. Pourquoi se doter d’une convention d’actionnaires?

    La convention d’actionnaires prévoit les droits et les obligations des actionnaires selon différentes situations susceptibles de se produire au cours de l’existence d’une société. S’il est vrai que les lois régissant les sociétés établissent, de façon générale, une structure commune à toutes les entreprises, elles ne le font pas jusque dans les moindres détails. Une convention d’actionnaires devient alors un instrument inestimable pour prévenir les conflits et régler ceux qui se présentent. La convention d’actionnaires est essentielle au bon fonctionnement d’une société et permet de solidifier l’engagement de ses actionnaires. La convention d’actionnaires vise également à : Assurer le maintien de la détention proportionnelle d’actions entre les actionnaires Conserver le caractère « privé » de la société en empêchant des tiers d’en devenir actionnaires sans le consentement des parties Assurer un marché pour les actions Empêcher qu’un actionnaire minoritaire ne soit lésé par les décisions ou les agissements d’un actionnaire majoritaire Régler d’avance certaines questions potentiellement litigieuses dans l’administration de la société et finalement Conférer aux actionnaires le pouvoir décisionnel vis-à-vis de certaines activités de la société. Les principales dispositions de la convention d’actionnaires Les clauses qui peuvent être incorporées dans une convention d’actionnaires sont multiples et permettent d’appréhender et de prévenir certaines situations épineuses. En voici quelques-unes. Les transferts d’actions Certaines clauses de la convention d’actionnaires régissent les transferts d’actions telles que : les clauses imposant l’obligation de vendre ou l’option d’acheter les actions des autres actionnaires dans certaines situations précises (l’invalidité, la faillite personnelle, la retraite fixée à un âge déterminé, le décès, le retrait volontaire de la société, le détournement de fonds de la société, le non-respect d’une clause de non-concurrence ou de non-sollicitation); la clause accordant le droit de premier refus : cette clause vise à obliger l’actionnaire-vendeur à offrir ses actions aux co-actionnaires, au prorata de leur détention d’actions, avant que cet actionnaire-vendeur ne puisse les vendre à un tiers ou encore à l’un d’entre eux; la clause d'entraînement (piggyback) : cette clause est de mise dans les conventions entre un actionnaire majoritaire et un ou plusieurs actionnaires minoritaires. Par le biais d’une clause d’entraînement, les actionnaires minoritaires pourront exiger, comme condition au droit de l’actionnaire majoritaire de vendre ses actions à un tiers, que ce dernier achète également leurs actions, et ce, aux mêmes conditions que celles qui sont offertes à l’égard des actions de l’actionnaire majoritaire. la clause achat-rachat (shotgun) : cette clause permet à tout actionnaire d’initier un processus d’achat de la participation du co-actionnaire par lequel un co-actionnaire doit i) accepter l’offre d’achat de l’offrant; ou ii) présenter une contre-offre d’achat comportant les mêmes termes et modalités que ceux qui sont contenus dans l’offre d’achat de l’offrant. Les modalités d’achat des actions Une convention d’actionnaires peut aussi résoudre des problèmes découlant des clauses d’achat-vente d’actions, en déterminant : qui sera l’acheteur des actions : la société, les actionnaires, ou des tiers; les modalités de paiement (comptant, versements à terme, etc.); une assurance-vie ou autres assurances pour garantir le paiement des actions. L’évaluation des actions La convention d’actionnaires peut envisager diverses méthodes pour évaluer les actions, pouvant varier selon les circonstances menant au rachat, comme : l’évaluation à la valeur aux livres; l’évaluation à la valeur aux livres « rajustée »; l’évaluation à la valeur de liquidation; l’évaluation à la valeur de rendement; l’évaluation à la valeur établie par un tiers, etc. Les clauses de vote Les actionnaires peuvent envisager diverses modalités de vote par l’énoncé de clauses portant sur : l’élection des administrateurs; la nécessité d’un vote par majorité spéciale dans certaines situations; la création d’un accord de mise en commun « pooling agreement » (transfert des actions à un mandataire-dépositaire qui s’engage à exercer le droit de vote et à administrer les actions conformément aux directives des actionnaires signataires de la convention d’actionnaires); la création d’une convention de vote fiduciaire « voting trust » (transfert des actions à un mandataire-dépositaire qui s’engage à exercer le droit de vote et à administrer les actions à sa discrétion). Les clauses de gestion Les actionnaires peuvent, par l’intermédiaire de ces clauses : déterminer les contributions de chacun et chacune; partager les revenus; prévoir le remboursement des dépenses; répartir les tâches des actionnaires; prévoir des modalités lors de l’invalidité d’un des actionnaires; assurer l’exclusivité, la confidentialité et la non-concurrence de la part d’un actionnaire qui quitte la société; régir les vacances. Il est tentant de penser qu’une convention d’actionnaires contient à peu près toujours les mêmes clauses et qu’on peut la rédiger soi-même. Bien que les concepts soient clairs, leur application est beaucoup plus complexe en raison de multiples facteurs. Chaque société a une réalité d’affaires différente et c’est pourquoi la convention d’actionnaires doit être adaptée à cette réalité précise. Par exemple, que faire si l’un des actionnaires n’est pas assurable, car il est plus âgé ou est atteint d’une maladie grave? Ou encore, que se passera-t-il si l’assurance-vie des actionnaires vaut 500 000 $, mais que la valeur d’une action est établie à 200 000 $? Qui bénéficiera du 300 000 $, la société ou la succession? Voilà pourquoi il est préférable de consulter un avocat ainsi qu’un fiscaliste afin de bien cerner les besoins de votre société et de comprendre tous les risques associés aux clauses de la convention d’actionnaires. Les experts du cabinet Lavery vous conseillent de rédiger la convention d’actionnaires dès le départ, quand tout va bien, et de la mettre à jour en cas de changements importants dans la société ou à l’arrivée de nouveaux actionnaires.

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  1. Simon Clément nommé président du CA des Créations Pyro

    Lavery a le plaisir d’annoncer que Simon Clément, associé directeur du bureau de Québec œuvrant en Droit des affaires et litige, a été élu Président du Conseil d’Administration des Créations Pyro. Les Créations Pyro sont les producteurs des Grands Feux Loto-Québec. Créé en 1995, cet événement offre gratuitement depuis 2012 des spectacles pyromusicaux à grand déploiement à partir du fleuve Saint-Laurent. Ces prestations de calibre international constituent le parfait trait d’union entre Québec et Lévis et attirent chaque année, des centaines de milliers de personnes le long des deux rives. « Après deux ans de pause forcée, c’est en force que reviendra cette série d’événements pyromusicaux sur notre magnifique fleuve Saint-Laurent pour le plus grand bonheur des touristes et des citoyens de la Capitale-Nationale. L’apport de l’industrie du divertissement à la vitalité économique de la région est une évidence pour moi et je me sens privilégié de pouvoir y contribuer via Les Créations Pyro accompagné par des administrateurs d’expertise et des gens d’action ! » - Simon Clément. Cette nomination sera donc l’occasion de contribuer à propulser la prochaine édition des Grands Feux Loto-Québec de 2022 qui se réalisera dans un contexte unique de relance de l’industrie touristique. Pour plus d’informations, consulter le site des Créations Pyro : Par ici

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  2. Stéphane Martin se joint au bureau de Québec de Lavery

    Lavery est heureux d’annoncer l’arrivée de Stéphane Martin à titre d’associé au sein du groupe Droit des affaires à son bureau de Québec. Cette plus récente nomination s’inscrit dans la démarche du cabinet de consolider son positionnement en droit des affaires afin de contribuer à la croissance des entreprises et partenaires de la région. « Son expertise reconnue sur le marché de Québec dans les domaines du droit commercial, en financement et droit bancaire ainsi qu’en droit immobilier bonifiera la qualité et la profondeur de l’offre de service du bureau de Québec auprès de clients privés et institutionnels, » affirme Simon Clément, associé directeur du bureau de Québec, Lavery Avocats. L’accueil de Stéphane s’ajoute à la récente arrivée de Laurie Vandal-Fortin et Anne-Sophie Paquet à notre bureau de Québec en Droit des affaires.

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