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Quatre conseils aux entreprises pour éviter la dépendance et la vulnérabilité à l’Intelligence Artificielle
Alors que le monde discute des guerres tarifaires touchant divers produits, on néglige parfois les risques pour les technologies de l’information. Pourtant, plusieurs entreprises s’appuient sur l’intelligence artificielle pour la prestation de leurs services. Plus particulièrement, l’usage des grands modèles de langage est intégré dans une foule de technologies, dont ChatGPT a été le porte-étendard. Mais les entreprises doivent-elles se placer en situation de dépendance face à des fournisseurs de services technologiques s’ils sont basés uniquement aux États-Unis? Des solutions de rechange chinoises telles Deepseek font parler d’elles, mais soulèvent des questions sur la sécurité des données et le contrôle de l’information qui y est associé. La professeure Teresa Scassa écrivait déjà, en 2023, que la souveraineté en matière d’intelligence artificielle prend différentes formes, incluant la souveraineté étatique, mais aussi la souveraineté des communautés sur les données et la souveraineté individuelle1. D’autres invoquent déjà l’intelligence artificielle comme un vecteur du recalibrage des intérêts internationaux2. Dans ce contexte, comment les entreprises peuvent-elles se prémunir contre les fluctuations qui pourraient être décidées par des autorités gouvernementales d’un pays ou d’un autre? À notre avis, c’est justement en exerçant une certaine souveraineté à leur échelle que les entreprises peuvent se préparer à de tels changements. Quelques conseils : Comprendre les enjeux de propriété intellectuelle : Les grands modèles de langage sous-jacents à la majorité des technologies d’intelligence artificielle sont parfois offerts sous des licences ouvertes (open source), mais certaines technologies sont diffusées sous des licences commerciales restrictives. Il est important de comprendre les contraintes des licences sous lesquelles ces technologies sont offertes. Dans certains cas, le propriétaire du modèle de langage se réserve le droit de modifier ou restreindre les fonctionnalités de la technologie sans préavis. À l’inverse, des licences ouvertes permissives permettent d’utiliser un modèle de langage sans limite de temps. Par ailleurs, il est stratégique pour une entreprise de garder la propriété intellectuelle sur ses compilations de données qui peuvent être intégrées dans des solutions d’intelligence artificielle. Considérer d’autres options : Dès lors que la technologie est appelée à manipuler des renseignements personnels, une évaluation des facteurs relatifs à la vie privée est requise par la loi avant l’acquisition, le développement ou la refonte technologique[3]. Même dans les cas où cette évaluation n’est pas requise par la loi, il est prudent d’évaluer les risques liés aux choix technologiques. S’il s’agit d’une solution intégrée par un fournisseur, existe-t-il d’autres options? Serait-on en mesure de migrer rapidement vers une de ces options en cas de difficulté? S’il s’agit d’une solution développée sur mesure, est-elle limitée à un seul grand modèle de langage sous-jacent? Favoriser une approche modulaire : Lorsqu’un fournisseur externe est choisi pour fournir le service d’un grand modèle de langage, c’est souvent parce qu’il offre une solution intégrée dans d’autres applications que l’entreprise utilise déjà ou par l’intermédiaire d’une interface de programmation applicative développée sur mesure pour l’entreprise. Il faut se poser la question : en cas de difficulté, comment pourrait-on remplacer ce modèle de langage ou l’application? S’il s’agit d’une solution complètement intégrée par un fournisseur, celui-ci offre-t-il des garanties suffisantes quant à sa capacité de remplacer un modèle de langage qui ne serait plus disponible? S’il s’agit d’une solution sur mesure, est-il possible, dès sa conception, de prévoir la possibilité de remplacer un modèle de langage par un autre? Faire un choix proportionné : Ce ne sont pas toutes les applications qui nécessitent les modèles de langage les plus puissants. Lorsque l’objectif technologique est modéré, plus de possibilités peuvent être considérées, dont des solutions basées sur des serveurs locaux qui utilisent des modèles de langage sous licences ouvertes. En prime, le choix d’un modèle de langage proportionné aux besoins diminue l’empreinte environnementale négative de ces technologies en termes de consommation d’énergie. Ces différentes approches s’articulent par différentes interventions où les enjeux juridiques doivent être pris en considération de concert avec les contraintes technologiques. La compréhension des licences et des enjeux de propriété intellectuelle, l’évaluation des facteurs relatifs à la vie privée, les clauses de limitation de responsabilité imposées par certains fournisseurs, autant d'aspects qui doivent être considérés en amont. Il s’agit là non seulement de faire preuve de prudence, mais aussi de profiter des occasions qui s’offrent à nos entreprises de se démarquer dans l’innovation technologique et d’exercer un meilleur contrôle sur leur avenir. Scassa, T. (2023). Sovereignty and the governance of artificial intelligence. UCLA L. Rev. Discourse, 71, 214. Xu, W., Wang, S., & Zuo, X. (2025). Whose victory? A perspective on shifts in US-China cross-border data flow rules in the AI era. The Pacific Review, 1-27. Voir notamment la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, RLRQ c P-39.1, art. 3.3.
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Budget Québec 2025-2026 : Révision de la fiscalité minière québécoise — Des défis à relever, des occasions à saisir
Le 25 mars dernier, le ministre des Finances du Québec a dévoilé son budget 2025-2026, qui transforme de façon significative le paysage fiscal du secteur minier au Québec. En effet, ce budget apporte des changements majeurs au régime des actions accréditives ainsi qu’au crédit d’impôt relatif aux ressources, qui auront des incidences importantes pour les investisseurs et les entreprises du secteur des ressources naturelles. Modifications au régime des actions accréditives Abolition des deux déductions additionnelles de 10 % Dans le cadre de l’examen de ses dépenses fiscales, le gouvernement a décidé de procéder à des ajustements au régime des actions accréditives. Il en résulte que sont abolies les déductions suivantes : la déduction additionnelle de 10 % à l’égard de certains frais d’exploration engagés au Québec par une société minière qui n’exploite aucune ressource minérale?; la déduction additionnelle de 10 % à l’égard de certains frais d’exploration minière de surface engagés au Québec par une société minière qui n’exploite aucune ressource minérale. Sauf exceptions1, ces modifications s’appliqueront aux actions accréditives émises après le 25 mars 2025. Il est également à noter que le budget abolit l’exemption additionnelle de gains en capital résultant de l’aliénation de certains biens relatifs aux ressources, tels que les actions accréditives. En revanche, la déduction supplémentaire pour certains frais d’émission semble être maintenue. Modifications du crédit d’impôt relatif aux ressources Malgré ces abolitions, le budget comporte tout de même une nouvelle positive pour le secteur des métaux critiques et stratégiques. Celui-ci prévoit en effet une bonification temporaire des taux du crédit d’impôt relatif aux ressources pour les frais admissibles liés aux minéraux critiques et stratégiques. Jusqu’au 31 décembre 2029, ces frais bénéficieront d’un taux de crédit d’impôt de 45 % pour les sociétés admissibles déterminées, c’est-à-dire celles qui n’exploitent aucune ressource minérale, et de 20 % pour les autres sociétés admissibles, soit celles qui exploitent une ressource minérale. Aux fins du crédit d’impôt relatif aux ressources, les minéraux critiques désigneront les minéraux suivants : antimoine, bismuth, cadmium, césium, cuivre, étain, gallium, indium, tellure et zinc. Quant aux minéraux stratégiques, ils désigneront les minéraux suivants : cobalt, éléments des terres rares, éléments du groupe du platine, graphite (naturel), lithium, magnésium, nickel, niobium, scandium, tantale, titane et vanadium. Plusieurs autres modifications techniques sont également apportées au crédit d’impôt relatif aux ressources. Celles-ci feront l’objet d’un bulletin ultérieur plus détaillé sur le sujet. Les modifications instaurées par le budget 2025-2026 du Québec auront certainement une incidence sur la planification fiscale des entreprises et des investisseurs du secteur des ressources naturelles. Notre équipe de professionnels en droit minier et en fiscalité est prête à répondre toutes vos questions concernant ces nouvelles mesures. Nous pouvons vous accompagner autant dans le développement de vos projets d’investissement minier au Québec, pour maximiser les bénéfices des taux bonifiés du crédit d’impôt relatif aux ressources, que dans la mise en œuvre d’un financement accréditif réussi. Ces modifications ne s’appliqueront pas aux actions émises après le 25 mars 2025, mais avant le 1er janvier 2026, à condition qu’elles soient émises à la suite d’une demande de visa de prospectus provisoire effectuée au plus tard le 25 mars 2025. Elles ne s’appliqueront pas non plus aux actions émises après le 25 mars 2025 si elles sont émises à la suite d’une annonce publique effectuée au plus tard le 25 mars 2025 et si le formulaire de déclaration de placement est remis à l’Autorité des marchés financiers au plus tard le 31 mai 2025.
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Lavery accompagne Moov AI dans sa vente à Publicis Groupe
Le 27 mars 2025, Moov AI, chef de file canadien de solutions en intelligence artificielle et en données, a annoncé avoir conclu une entente définitive en vue de sa vente à Publicis Groupe. La combinaison de l’offre CoreAI de Publicis Groupe avec l’expertise de Moov AI en matière de conseil de haut niveau, de solutions propriétaires et d’analyses, constituera un puissant moteur d’innovation alimenté par l’IA et un ensemble de capacités que Publicis Groupe Canada pourra exploiter sur le marché ainsi qu’avec ses clients. Francis Dumoulin a eu le privilège de représenter et conseiller les actionnaires de Moov AI dans la vente à Publicis Groupe avec l’appui d’Alexandre Hébert et la contribution de Siddhartha Borissov-Beausoleil dans la clôture de la transaction.
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Airudi : une croissance à la vitesse grande V, pensée pour l’humain, propulsée par l’IA
La croissance, ce n’est pas nouveau chez Airudi. Depuis ses débuts en 2019, cette étoile montante de l’intelligence artificielle (IA), a toujours été en mesure de doubler voire tripler son chiffre d'affaires, et cela chaque année. « Nous sommes des spécialistes en ressources humaines. La croissance, c’est dans notre ADN », déclare Amanda Arciero, cofondatrice et vice-présidente des opérations, Airudi. L’algorithme d’Airudi permet d’automatiser les processus décisionnels liés à la gestion des ressources humaines (RH) et d‘aider les entreprises à prendre des décisions stratégiques, plus rapidement. Une solution pensée par et pour l’humain, et propulsée par l’IA qui a gagné rapidement en popularité. « C’est comme un directeur virtuel des RH », précise Pape Wade, chef de la direction et cofondateur d’Airudi. Pape a été par le passé directeur des ressources humaines d’une grande entreprise comptant 3 000 employés dont Amanda en était la conseillère principale lorsqu’ils ont fait le même constat. « La fonction RH était une fonction support. La majorité des professionnels étaient accaparés par des tâches répétitives et des processus qui prenaient beaucoup de temps », déclare Amanda. « De plus, on voyait des tonnes de données s’accumuler dans des classeurs et des fichiers Excel qu’on n’utilisait pas du tout. » Amanda et Pape décident de quitter leur emploi respectif afin de poursuivre un objectif ambitieux : utiliser les données accumulées par les départements RH afin d’automatiser les processus administratifs et replacer l’humain au cœur des organisations. Airudi est née. Les deux entrepreneurs décrochent un premier gros contrat de 3 millions de dollars en 2020. Année après année, ils continuent d’ajouter des clients à leur carnet de commandes au Canada, en Europe et, plus récemment, en Afrique. Une croissance organique, mais fulgurante. En cinq ans, Airudi est devenue une référence dans l’écosystème IA et dans le secteur des ressources humaines. Grâce à des partenariats stratégiques, ses produits sont maintenant utilisés par plus de 5 000 entreprises à l’échelle mondiale. De gauche à droite : Amanda Arciero et Pape Wade. La valeur ajoutée d’Airudi Comptant une cinquantaine d’employés au Québec, en Ontario et au Sénégal, Airudi propose aujourd’hui trois produits propulsés par l’IA – prédiction et allocation de la main-d’œuvre, santé et sécurité au travail ainsi qu’une plateforme de recrutement. « Notre objectif consiste à atteindre un bénéfice d’une centaine de millions de dollars avant 2028 », mentionne Amanda. Le nom de l’entreprise, Airudi, se prononce comme le mot « érudit ». C’est d’ailleurs un clin d’œil à l’équipe multidisciplinaire d’Airudi qui réunit des experts en intelligence artificielle, science des données, ressources humaines et intelligence des affaires. Comment explique-t-on leur succès ? Il s’agit d’une combinaison de plusieurs éléments selon les deux entrepreneurs. 1. L’humain au centre de tout Tout d’abord, l’algorithme d’Airudi vient régler un souci majeur pour le secteur des RH. Grâce à l’intelligence numérique, on rend les équipes RH plus efficaces et plus productives, en leur permettant de se concentrer sur ce qui compte : créer des connexions humaines. Amanda Arciero, cofondatrice et vice-présidente des opérations, Airudi Amanda donne l’exemple de la plateforme de recrutement, qui permet de mieux recruter, plus rapidement et sur une plus grande échelle, en automatisant l’adéquation entre les candidatures et les postes à combler, tout en assurant un suivi et une planification d’entrevue rapide et efficace. « En réduisant le temps consacré au recrutement, nos clients peuvent consacrer plus de temps à bâtir des relations avec les candidats et à réussir leur intégration dans l’entreprise », de déclarer Amanda. Deux autres points forts de la solution Airudi : la qualité et la granularité. « Le directeur financier d'une entreprise de plus 3 000 employés, ce n’est pas du tout la même chose que celui d'une entreprise comptant 30 employés. Notre algorithme saisit ce genre de nuance. » 80 % : Réduction du temps consacré au recrutement en utilisant la solution de recrutement bonifiée d’Airudi. L’humain au centre de tout guide l’entreprise dans sa propre stratégie d’affaires, et non seulement dans le développement de ses produits. La première équipe qu’on a mise en place chez Airudi – avant même de bâtir une équipe technologique et à réfléchir aux levées de fonds – est celle d’un comité aviseur composé de gens d’affaires expérimentés, tels Robert Dutton, ex-PDG de Rona, Frantz Saintellemy, président de LeddarTech, et Julie Plouffe, Associée, vice-présidente principale, finances et cheffe de la comptabilité chez Sagard. « Nous avons appris ensemble et nous avons bâti Airudi ensemble », précise Pape. « Notre comité aviseur continue de nous conseiller, et sa valeur ajoutée est inestimable ». Par la suite, les deux entrepreneurs ont établi des partenariats stratégiques avec des chercheurs intégrés au meilleur réseau en intelligence artificielle au Québec. Dotée d’employés hautement qualifiés, allant de titulaires d’une maîtrise aux postdoctoraux, Airudi a développé un modèle d’affaires basé sur le SaaS (Software as a Service en anglais et Logiciel en tant que service en français) garantissant une sécurité financière grâce à la récurrence des revenus. 2. Des partenariats stratégiques Les partenariats stratégiques ont été un autre levier de croissance important. « On exerce nos activités principalement par le biais de partenariats de redistribution ou d’ententes de commercialisation », mentionne Amanda. « On parle davantage de partenaires plutôt que de clients chez Airudi. » L’un des partenariats les plus porteurs a été créé avec l’Association des employeurs maritimes (AEM), soit l’organisation qui gère la main-d’œuvre au Port de Montréal. Comme les arrivées et les départs des navires ne suivent pas un horaire journalier régulier, l’AEM devait demander aux opérateurs de terminaux de déterminer leurs besoins en main-d’œuvre pour le lendemain. Pour les employés portuaires, leur horaire était généré quotidiennement à 18 h. En tenant compte du trafic portuaire, de la météo, de la quantité et du type de marchandise, l’algorithme développé par Airudi a proposé un scénario optimal pour le déploiement de la main-d’œuvre respectant les conventions collectives, les disponibilités des travailleurs portuaires et les compétences requises. « Notre plateforme permet de prédire avec précision l’heure d’arrivée des navires jusqu’à 21 jours d’avance, ce qui assure la fluidité des opérations dans le port et réduit les erreurs de déploiement de main-d’œuvre de 30% à 15%, générant ainsi une économie significative des coûts salariaux », indique Amanda. Le partenariat avec le Port de Montréal a ouvert des portes en Europe. Cette entreprise québécoise a développé par la suite un partenariat stratégique avec SOGET, une entreprise basée en France spécialisée dans la fluidification des flux logistiques couvrant 40 sites logistiques répartis dans 8 pays. Plus récemment, Airudi a adapté sa plateforme de prédiction afin de doter Urgences-santé d’un outil similaire de planification des effectifs du personnel paramédical. 3. Jamais trop petit pour aller à l’international L’international est une autre stratégie gagnante qui a mis du vent dans les voiles de l’entreprise. « L’innovation se vit différemment en Amérique de Nord, en Europe ou en Afrique », spécifie Pape. « Nous sommes une entreprise en innovation. C’est important d’avoir ces perspectives différentes. » Beaucoup d’entreprises se disent : On va faire notre nom sur le marché québécois, ensuite on ira à l'international. Je pense que c’est une erreur. Nous étions cinq employés et nous étions déjà en train de développer le marché international. Pape Wade, chef de la direction et cofondateur d’Airudi Ayant des clients en Europe depuis deux ans déjà, Airudi vient d’ouvrir des bureaux au Sénégal, le pays d’origine de Pape. L’Afrique est d‘ailleurs un marché dont on sous-estime toujours le potentiel de croissance et d’innovation. « Notre chef technologique Foutse Khomh, d'origine camerounaise, s’est classé comme étant le quatrième chercheur le plus prolifique en matière de publication de recherche au monde en IA et il se classe premier au Canada. Il y a beaucoup de talents et beaucoup de potentiel de croissance sur le continent africain », souligne Amanda. Présentement, 80% du chiffre d’affaires d’Airudi est réalisé au Canada, 12% en Europe et 8% en Afrique. Au fur et à mesure qu’elle élargit son empreinte internationale, la PME reste toujours ancrée dans l’écosystème technologique québécois. « Au niveau de l’innovation, on est très fort au Québec, on a accès aux meilleurs talents, aux meilleurs chercheurs », signale Pape, qui siège également sur le conseil d’administration du Mila – L’institut québécois d’intelligence artificielle. Croître, mais pas à tout prix L’intelligence artificielle est un outil puissant, mais qui soulève de nombreux débats éthiques. « On est en train de faire la même erreur qu’on a fait avant avec l’environnement. En ne mettant pas au premier plan le côté responsable de l’IA, bientôt, on frappera un mur. » Pape Wade, chef de la direction et cofondateur d’Airudi Chaque année, Pape et Amanda participent à un exercice de planification stratégique afin de s’assurer que les objectifs d’affaires et l’avancement technologique sont alignés avec les valeurs d’Airudi. Est-ce qu'on crée un impact positif, au bénéfice de la société, des employés et des clients? Est-ce qu'on crée des produits orientés vers l'humain? Est-ce qu'on fait un bon usage de la technologie ? On réfléchit beaucoup avant de prendre toutes nos décisions. S’il y a un potentiel de croissance, mais qu’il n’est pas aligné avec nos valeurs, on ne le considérera pas. Amanda Arciero, cofondatrice et vice-présidente des opérations, Airudi Pape aime bien utiliser l’analogie de l’agriculture quand il parle de la stratégie de croissance d’Airudi. « On sème les graines avec soin jusqu’à ce qu’elles fleurissent avec succès. Il faut être patient. » Par exemple, le partenariat stratégique avec SOGET s’est réalisé après un an et demi de travail et de rencontres. « Un partenariat qui t’ouvre la porte à 40 ports à travers le monde, c’est certain que cela prend du temps », conclut Pape. Conclusion Replacer l’humain au centre des organisations. Des clients qui deviennent des partenaires. S’enrichir d’autres perspectives et approches. Croître, mais pas à tout prix. Pape et Amanda ont réussi à bâtir en cinq ans une stratégie gagnante. Aujourd’hui, Airudi est une entreprise solide, basée sur des valeurs durables. Et la suite ? Plus on regarde vers l’avenir, plus la technologie sera présente dans nos vies, estime Amanda. Elle est essentielle pour assurer la pérennité des entreprises face aux défis actuels, incluant la pénurie de main-d’œuvre, l'arrivée des nouvelles générations sur le marché du travail et les pressions inflationnistes. Airudi est en train de mettre en place des mécanismes pour permettre de démocratiser encore davantage l'accès à ses solutions pour que toutes les organisations puissent les utiliser à leur profit. Mais toujours en mettant l’humain au centre, de façon responsable et en créant de la valeur pour les entreprises et les travailleurs. « Notre philosophie n’est pas de faire de l'argent. Notre philosophie consiste à créer une technologie innovante, bienveillante, axée sur l'humain, qui crée un impact positif. D'habitude, lorsqu’on se concentre sur les bonnes affaires, le succès et la croissance suivent naturellement », conclut la cofondatrice d’Airudi.
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Lavery accompagne Oliva Capital dans le cadre du rachat de VoIP.ms
Lavery est heureux d’avoir accompagné Oliva Capital dans le cadre de sa récente acquisition de la participation majoritaire de VoIP.ms et de l’entrée de Fondaction dans l’actionnariat de cette entreprise novatrice du secteur de la téléphonie IP. Cette transaction significative a bénéficié du soutien financier de Desjardins et BDC Capital et marque un jalon important pour VoIP.ms, ce premier partenariat institutionnel constituant une étape stratégique visant notamment à accélérer son plan de croissance et à élargir son offre de services. Dans le cadre de cette transaction, Lavery a joué un rôle clé en fournissant une expertise juridique et stratégique sur plusieurs aspects. Lavery a assisté, en collaboration avec KPMG, Oliva Capital dans la mise en place d'une réorganisation fiscale préalable à la clôture, optimisant ainsi la structure de l'opération. Nos équipes ont également dirigé la rédaction et la négociation des conventions principales, ainsi que la mise en place des facilités de crédit. L’équipe de Lavery était dirigée par notre associé en Droit des affaires, Étienne Brassard, avec le soutien de Bernard Trang, Julie Aubin-Perron, Francis Sabourin et Jen Deruchie. À propos d’Oliva Capital Oliva Capital est une société de placements privée misant sur un écosystème d’entreprises diversifiées. Grâce à son expertise financière, ainsi qu’à son accompagnement stratégique et opérationnel, Oliva propulse des entreprises prometteuses vers une croissance durable. Axée sur une approche collaborative et proactive, Oliva Capital cherche à investir en générant un impact positif dans les communautés où elle opère. À propos de Lavery Lavery est la firme juridique indépendante de référence au Québec. Elle compte plus de 200 professionnels établis à Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières, qui œuvrent chaque jour pour offrir toute la gamme des services juridiques aux organisations qui font des affaires au Québec. Reconnus par les plus prestigieux répertoires juridiques, les professionnels de Lavery sont au cœur de ce qui bouge dans le milieu des affaires et s'impliquent activement dans leurs communautés. L'expertise du cabinet est fréquemment sollicitée par de nombreux partenaires nationaux et mondiaux pour les accompagner dans des dossiers de juridiction québécoise.
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Lavery conseille Technicolor Canada dans le cadre de la vente de Mikros Animation
Ce 25 mars 2025, la Cour supérieure du Québec a approuvé la vente de « Mikros Animation », la division de production de services d'animation de dessins animés de Technicolor Canada, inc., filiale canadienne du Groupe Technicolor. Lavery a agi à titre de conseillers juridiques auprès de Technicolor Canada aux fins de cette transaction qui s'inscrit dans le cadre des procédures de redressement judiciaire à l'égard des sociétés composant le Groupe Technicolor. De façon simultanée à l'acquisition des éléments d'actif de la division « Mikros Animation » au Québec, l'acheteur, RodeoFx acquerra également les éléments d'actif de la division « Mikros Animation » en France. Cette approche facilitera la concrétisation de l'opération, dans la mesure où le groupe Technicolor est une entreprise intégrée à l'échelle internationale. Toujours en raison du caractère international des activitésde la division « Mikros Animation », cette acquisition simultanée de ses éléments d'actif au Québec et en France a nécessité la collaboration inédite du Tribunal des Activités Économiques de Paris et de la Cour supérieure du Québec. La conclusion de cette transaction permettra d'assurer la continuité de l'exploitation de la division « Mikros Animation » aussi bien au Québec qu'en France et de préserver jusqu'à 207 emplois à Montréal dans le domaine spécialisé de l'animation, en plus des 80 emplois de la division « Mikros Animation » en France. L'équipe Lavery pilotée par Sébastien Vézina et Jean Legault était également composée de Martin Pichette, Marc Ouellet, Jessica Parent, Ouassim Tadlaoui, David Tournier, David Choinière, Jean-Paul Timothée et Yasmine Belrachid. À propos de LaveryLavery est la firme juridique indépendante de référence au Québec. Elle compte plus de 200 professionnels établis à Montréal, Québec, Sherbrooke et Trois-Rivières, qui œuvrent chaque jour pour offrir toute la gamme des services juridiques aux organisations qui font des affaires au Québec. Reconnus par les plus prestigieux répertoires juridiques, les professionnels de Lavery sont au cœur de ce qui bouge dans le milieu des affaires et s'impliquent activement dans leurs communautés. L'expertise du cabinet est fréquemment sollicitée par de nombreux partenaires nationaux et mondiaux pour les accompagner dans des dossiers de juridiction québécoise.
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